Un jour de juillet 2015, sur l'île de patmos, je me trouvais dans la grotte de Saint Jean. De petites fenêtres s'ouvraient sur le bleu infini de la mer et j'aimais l'âpre douceur de cette pierre séculaire où l'homme avait transmis les révélations. La brise d'été faisait trembler la flamme de la bougies d'or et mon amie aux cheveux blonds se trouvait à mes côtés. Nous baignions dans le pur parfum d'encens et celui du bonheur. J'ai su que j'intitulerai ce petit livre "apocalypses", mais que ce seraient d'infimes révélations intimes. Et si Saint Jean eut vent de beaucoup de catastrophes à venir, je reste persuadée que celles-ci sont le commencement d'une transformation pour un monde meilleur habité par un être meilleur. Que la chenille deviendra papillon. |